C'est peut-être logique, car nous avons déjà une éducation et un milieu commun. Plus nous avançons dans le cursus et plus nous nous trouvons avec des personnes qui construisent leur avenir de la même manière que nous. Nous aimons donc d'autres nous-mêmes ? N'y a t-il pas un peu de narcissisme dans cette démarche ?
Pourtant, selon la même source, il est rare de se faire des amis dans le cadre professionnel, les barrières de la hiérarchie ne tombent pas facilement.
Certaines amitiés naissent d'une passion commune. Mais il est dit que moins d'un sondé sur dix est dans ce cas.
Un quart de nos amis ? Il me semble que l'amitié est une chose tellement rare qu'on a de la chance lorsqu'on en a un.
Le mot avait perdu sa signification première et Facebook lui a porté l'estocade. Etre amis sur un réseau social, c'est juste avoir un lien hypertexte qui mène chez l'autre. Certains en ont tellement que lorsqu'il en manque un, ils ne s'en aperçoivent pas. Lorsque vous allez mal, ces liens ne peuvent rien pour vous.
Je ne suis pas née avec internet et ce n'est pour moi qu'un moyen de communication.
Alors, parler d'amis pour dire relations, ça ne me convient pas, car lorsque je propose mon amitié à quelqu'un, ce n'est pas juste pour faire une collection de liens, c'est une main tendue pour de vrai et même si je n'ose pas transgresser certaines limites de peur de marcher sur les platebandes des autres, j'ai déjà donné beaucoup de moi-même sans aucune attente de retour, avec juste le bonheur de voir que l'autre va bien. J'ai déjà dit ce que je pensais de l'amour que je définis comme la volonté de se dépasser pour nourrir l'évolution de l'autre. Pour moi, il n'y a pas de différence entre l'amour et l'amitié.
Alors, je n'ai pas été interrogée pour le sondage. J'aurais sans doute faussé les résultats.
Je ne suis pas allée non plus au bout de mon article, car ce que j'avais encore à dire dépasse le cadre d'une étude sociologique et touche à l'essence de l'être. Une autre fois peut-être.
J'aurais sûrement faussé les résultats. J'ai rencontré l'immense majorité de mes amis une fois entré à l'université. Je ne garde de mes 'tendres années' que peu de choses, et pas d'ami véritable.
RépondreSupprimerComme tu le dis, internet permet de créer des liens mais l'amitié s'accommode mal d'un terreau virtuel, elle a besoin d'un quotidien concret pour s'épanouir.
C'est clair ; les "amis" Facebook, c'est de la foutaise, hormis évidemment les vrais IRL que l'on y retrouve.
RépondreSupprimerAu fait, je ne t'ai pas remerciée pour ton "award" ; je ne donne jamais suite aux chaînes, mais l'attention m'a touché ;-)
@deef, c'est très bien comme ça. Je n'ai transmis cet award que pour pouvoir dire que j'aime aller me promener chez ceux que j'ai nommés.
RépondreSupprimer@Tambour Major, je n'ai gardé aucun(e) ami(e) d'enfance, ni d'université, ni de boulot.
Par contre, j'ai rencontré 3 personnes par l'intermédiaire d'internet. Des personnes que j'ai rencontrées ensuite dans la vraie vie et avec qui je partage beaucoup plus qu'une simple relation sociale, même si nous ne nous voyons pas souvent.
L'amitié est chose fort complexe que l'utilisation du terme «ami» par Fesse-de-bouc dénature profondément. De plus, l'utilisation de ce terme mène parfois à la perte de réelles amitiés chez ceux qui figurent sur ce réseau social, lorsque les contrariétés virtuelles mènent à des mésententes bien réelles.
RépondreSupprimerJ'ai gardé bien peu d'amis de mes années d'études. Toutefois, j'ai rencontré beaucoup de gens via le travail, les réseaux culturels (réels, pas sur la Toile) et j'ai connu l'homme de ma vie via la Toile. Peu importe le moyen par lequel on rencontre l'autre, c'est la manière que l'on a de donner suite à cette rencontre et de lui donner vie qui peut engendrer l'amitié, du moins il me semble...
J'aimerais bien lire la suite de ta réflexion.
Amitiés. ;)