vendredi 13 mai 2016

Radovan Karadžić, les mensonges politiques de l'occident

De tous les torchons qui ont annoncé la condamnation par le Tribunal pénal pour l'ex-Yougoslavie, je ne peux dire quel est le plus ignoblement imbécile. Ils rivalisent de débilité servile dans le léchage de semelles crasseuses. L'un d'eux a même l'outrecuidance de citer partiellement Slobodan Despot. Et bien, s'il faut en parler, allez donc le lire !

Il était prévisible que Radovan Karadžić soit condamné. Certains mensonges officiels ont plus de 100 ans d'existence, ceux qu'on oppose à Radovan Karadžić ont sans doute encore de belles années devant eux.
Condamner un homme de 71 ans à 40 ans de prison, c'est l'expression typique de la tendance infantile étatsunienne à empiler les années d'emprisonnement jusqu'à des sommes indécentes et ridicules. Bravo, les Européens vont bientôt être aussi stupides que leurs maîtres d'outre-Atlantique.
Inutile de dire que tout ça est révoltant.

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Ci-dessous, deux (parmi bien d'autres) témoignages des mensonges et de la corruption qui ont conduit à l'invasion des territoires de l'ex-Yougoslavie et à la création du pseudo état illicite, et non reconnu, du Kosovo dans la province serbe du même nom où, comme d'habitude, les conquistadors US ont établi une base avancée de plus vers la Russie, leur obsession pathologique.
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Nous (l'OTAN) avons bombardé le mauvais côté. Les écrans de nos télévisions débordaient d'images d'Albanais du Kosovo fuyant à travers les frontières pour aller chercher refuge en Macédoine et en Albanie. Des rapports alarmistes disaient que les forces de sécurité de Slobodan Milošević menaient une campagne génocidaire, et qu'au moins 100.000 Albanais avaient été massacrés et enterrés dans des charniers à travers toute la province.

L'OTAN entra promptement en action, bien qu'aucun des états membre de cette alliance n'ait été menacé, et se mit à bombarder non seulement le Kosovo mais les infrastructures et la population de la Serbie elle-même, sans que cette action soit autorisée par une résolution des Nations Unies.

On qualifia de "Munichois" ceux d'entre nous qui mirent en garde l'Occident contre le fait qu'il se laissait entraîner aux côtés d'un mouvement indépendentiste albanais extrémiste et partisan. On oublia opportunément que l'organisation qui menait le combat pour l'indépendance, l'armée de libération du Kosovo, UCK, était désignée universellement comme organisation terroriste et connue pour être soutenue par Al Qaïda.

Depuis l'intervention de l'OTAN et de l'ONU en 1999 au Kosovo, ce dernier est devenu la capitale européenne du crime. Le commerce des esclaves sexuels y est florissant. La province est devenue la plaque tournante de la drogue en direction de l'Europe et de et de l'Amérique du Nord. Et pour comble, la plupart des drogues proviennent d'un autre pays "libéré" par l'Occident, l'Afghanistan. Les membres de l'UCK, qui a été démobilisée mais non démantelée, participent à la fois à ce trafic et au gouvernement. La police de l'ONU arrête quelques uns de ceux qui sont impliqués dans ce trafic et les traduit devant une juridiction passoire ouverte à la corruption et aux pressions.

Le but ultime des Albanais du Kosovo est de purger celui-ci de tous les non-Albanais, y compris les représentants de la communauté internationale, et de fusionner avec la mère-patrie albanaise, réalisant ainsi la 'Grande Albanie". Leur campagne a commencé au début des années 1990, par l'attaque des forces de sécurité serbes. Ils ont réussi à retourner la réaction musclée de Milosević en une sympathie universelle pour leur cause. Le génocide proclamé par l'Occident n'a jamais existé. Les 100.000 morts prétendument enterrés dans des charniers se sont avérés environ 2.000, toutes ethnies confondues, y compris ceux qui sont tombés dans les combats.
Les Albanais du Kosovo ont joué sur nous comme sur un Stradivarius. Nous avons financé et soutenu indirectement leur campagne pour l'indépendance d'un Kosovo ethniquement pur. Nous ne leur avons jamais reproché d'être responsables des violences du début des années quatre-vingt-dix et nous continuons de les dépeindre comme les victimes d'aujourd'hui, malgré les preuves du contraire.

Quand ils auront atteint leur objectif d'indépendance, aidés par les dollars de nos impôts ajoutés à ceux de Ben Laden et d'Al Qaïda, on peut imaginer quel signal d'encouragement ce sera pour les autres mouvements indépendantistes du monde entier soutenus par le terrorisme ! Notre acharnement à creuser notre tombe n'est-il pas comique ?

Major Général Mackenzie
Ancien commandant des forces occidentales en Bosnie.

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A partir du mois de juin 1995, date de l'annonce de l'ouverture à Paris du bureau de représentation de la République Serbe de Krajina, j'ai fait l'objet de pressions importantes et d'une surveillance étroite. Le ministre des affaires étrangères croate, Mate Granić, avait protesté officiellement contre mon action en faveur des Serbes de Krajina. Des journaux croates, en particulier le quotidien Vjesnik, m'ont insulté. Mon dossier était traité par le "bureau réservé" au cabinet du ministre de la défense, mes lignes téléphoniques ont été mises sur écoute par la DPSD, j'ai subi des pressions diverses incluant des menaces de mort explicites...

J'ai été sanctionné pour le non-respect de l'obligation de réserve faite aux militaires et seulement pour ça. je n'ai pas été sanctionné pour intelligence avec l'ennemi, pour faute contre l'honneur ni pour atteinte au renom de l'armée. En échange d'une "amnistie", mes supérieurs hiérarchiques m'ont proposé de me rétracter et de renier par écrit mes prises de position en prétextant que j'avais été manipulé par les autorités serbes. Ce n'était évidemment pas le cas et j'ai refusé ce "marché". Cela impliquait mon départ de l'armée, mais sans sanction statutaire.
J'ai été sanctionné par un ministre de la défense, Charles Millon, qui n'a jamais fait de service militaire et qui a déroulé le tapis rouge à Alija Izetbegović, l'homme qui a fait abattre plus de trente soldats français en Bosnie. Bon nombre de militaires ne lui ont pas pardonné.

Je pense que le devoir de réserve doit s'effacer devant l'obligation morale de dénoncer une grave injustice ou la planification d'un crime tel qu'il se préparait à l'encontre des Serbes de Krajina ou du Kosovo. je ne voulais pas cautionner la planification, évidente pour qui avait des yeux pour voir, d'un crime visant un peuple entier. Au dessus du devoir de réserve, il y a un devoir de désobéissance lorsque vous êtes confronté à des choses qui révoltent votre conscience. (...)
Je tiens toutefois à signaler que de nombreux militaires français et étrangers ont dénoncé la manipulation politique de la guerre en ex-Yougoslavie et tenté de dévoiler la vérité. (...)
Les hommes politiques n'ont pas le droit de mentir aux militaires sur des missions où ils risquent leur vie.

(...) Si toutefois la qualification de génocide est maintenue pour Srebrenica, alors il faut également appliquer cette définition aux bombardements de la Krajina en août 1995 et du Kosovo de mars à juin 1999, deux opérations planifiées avec l'aide de puissances étrangères et au moins aussi violentes et meurtrières que la prise de Srebrenica. Dans ces deux cas, il s'agissait d'une agression visant des populations civiles, ayant causé la mort de 1.000 à 2.000 personnes et ayant abouti à l'épuration ethnique quasi totale de la population serbe.
Cette règle du deux poids-deux mesures ne convient pas à la balance de la justice. La manipulation des mots ne saurait remplacer la recherche de la vérité et l'établissement rigoureux des preuves. Il est temps de nous dire clairement sur quels faits reposent les annonces trop médiatiques de "camps de concentration", de "déportation" ou de "génocide".
L'administration américaine a évoqué un génocide au Kosovo en 1998 : il n'y avait pas de génocide. L'administration américaine a évoqué un génocide au Darfour en 2004 : il n'y avait pas de génocide.
Il ne faut pas confondre "violations massives des droits de l'homme", "crise humanitaire", "guerre civile" et "génocide". Pour reprendre les termes d'une grande résistante, "réfugié n'est pas déporté, camp de détention n'est pas camp de concentration et encore moins camp d'extermination". Il faut renoncer à ces amalgames indécents et ignobles. (...)

Si les allégations de Madeleine Albright étaient vraies, la technologie des avions et des satellites espions américains mis au service des forces croato-musulmanes en Bosnie aurait apporté les preuves incontestables de l'enfouissement de 8.000 cadavres, compte tenu du temps et de l'espace nécessaires, compte tenu également des moyens d'excavation indispensables. La classification "secret défense" qui s'oppose à la présentation de ces clichés masque simplement la fabrication hâtive et maladroite de fausses preuves.

Patrick Barriot,
ancien médecin militaire et colonel dans l’armée française
(Le procès Milošević ou l'inculpation du peuple serbe, en collaboration avec Eve Crepin)
Ce ne sont que des extraits du livre. On peut en lire plus sur Google.books ou en achetant le livre. Sa lecture est très instructive.

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