Tempête sur l'Europe, janvier 2009

Le vent venge la Terre qui souffre de toutes nos turpitudes. Nous voulons sacrifier la nature à la production sans rien respecter, nous en voyons les conséquences. la forêt est dévastée par les coupes dans lesquelles le vent s'engouffre. Si chacun semait un arbre par semaine, la forêt, plus dense, pourrait mieux résister. Ce sont les arbres solitaires qui tombent. On s'étonne de voir le peu de racines de ces géants lorsqu'ils sont à terre. Petite, j'ai appris qu'un arbre avait le même réseau de racines sous terre que de branches en l'air. On est maintenant bien loin du compte.
Les arbres sont malades de la civilisation. Ils ne s'ancrent plus comme par le passé. Ils savent qu'un jour où l'autre, ils vont être abattus par la main de l'homme.

Bien sûr, nous ne sommes pas habitués à être malmenés par la nature, nous gémissons pour des vents de 170 km/h qui ne sont rien à côté des ouragans qui passent sur les Antilles et qui arrachent du sol maisons et camions comme des fétus de paille, pendant lesquels les gens s'enterrent ou s'attachent aux voies ferrées pour ne pas être emportés. Rien auprès des raz de marée qui noient les gens par dizaines de milliers sur les côtes du pacifique. Rien auprès des colères de la Terre qui se met à trembler et à secouer le béton et l'asphalte qui la défigurent.

Tant qu'il y a encore des gens pour prendre ces photos, le pire n'est pas encore arrivé.
Cessons d'hypothéquer l'avenir et respectons la Nature, les arbres aussi sont vivants.