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lundi 6 octobre 2025

Naufrage du Sewol, encore quelques questions.

 Il faut bien le dire, mes articles les plus lus ces derniers temps sont ceux sur le Sewol, ce ferry sud-coréen dont le naufrage a causé la mort de 304 personnes sur les 476 qui étaient à bord. Ces lecteurs ne sont pas tous sud-coréens. Ils viennent de partout. Comme moi-même, ils cherchent une explication au comportement impossible, pour un ferry de sa catégorie, qui a précédé le naufrage.

Parmi les évènements inexplicables par le récit officiel, il y a le vol plané d'un professeur accompagnant les étudiants, que les élèves témoins du fait ont décrit comme un homme de plus de 100 kilos, littéralement arraché de son banc avant de traverser sans toucher le sol toute la largeur du salon soit une dizaine de mètres et qui a disparu dans la mer en passant par les portes latérales du côté bâbord. C'est l'une des victimes non retrouvées. Ceci s'est produit lors du demi-tour serré, non expliqué, lui aussi, donc, tout au début de l'accident, imédiatement avant que le ferry gîte sur bâbord.

Limage qui me vient est celui du club de golf qui frappe la balle pour l'envoyer à l'autre bout du parcours. A un détail près, au golf, on ne peut pas parler d'accident. Le ferry lui-même n'ayant pu générer le "coup de club" il faut nécessairement qu'une force extérieure soit venue frapper le ferry qui en a transmis la force à cet homme, mais aussi à des réfrigérateurs qui se sont déplacés ou sont tombés dans les ponts inférieurs et aux véhicules, qui, étant attachés au sol ont simplement transmis cette force aux chaînes de fixation.

Une force extérieure ce peut être un relief, mais on a vu qu'il n'y en avait pas. Ce peut aussi être un autre navire. Un navire invisible à la surface et dont l'AIS est silencieux. Hum... je ne vois qu'un bâtiment militaire qui navigue sous l'eau, autrement dit un sous-marin. Cette hypothèse aurait le mérite d'expliquer la trace d'un objet de taille importante, une centaine de mètres, repérée par le radar qui se sépare de la trace du ferry après le choc et redisparait aussi soudainement qu'elle était apparue. 

Le Sewol indiqué en blanc, et à droite, imédiatement sous le repère rouge qui montre le moment de l'accident, la deuxième trace enregistrée par le radar, qui ne sont pas des conteneurs  mais un objet bien plus important.

Ceci expliquerait aussi la suite. Pas d'ordre d'évacuation, pas ou très peu d'aide au sauvetage, en empêchant ceux qui auraient pu aider d'intervenir car on ne sait pas qui a vu quoi et les morts ne parlent pas. Peut-être est-ce pour voir ce qui se passait sous le ferry, notament au cours des minutes précédant l'accident pendant lesquelles le ferry a constamment changé de cap, faisant comme une sorte de zig-zag, que l'échosondeur a été utilisé et non pour mouiller une ancre qui est peut-être tout simplement restée en place. La course en arc de cercle parfait du ferry penché pouvant n'être qu'une coïncidence que je n'explique donc pas. 

Il y avait des bâtiments de la marine américaine dans le coin. Leur espace de manœuvre était tout près. D'ailleurs, le "Bonhomme Richard" était l'un des premiers sur place, l'armée coréenne lui a interdit d'intervenir. Si sous-marin il y avait, c'était peut-être un essai. 304 morts pour une faute non avouée, ça fait beaucoup quand même. Bien entendu, ce n'est, encore et toujours, qu'une hypothèse. Pour les familles, par contre, ce sont 304 personnes qui manquent et manqueront toujours.

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jeudi 2 octobre 2025

Orthographe et grammaire

 Comme beaucoup de personnes, il m'arrive de me tromper lorsque j'écris un mot. Le plus souvent, il s'agit de fautes de frappe ou d'inattention. J'ai eu la chance d'avoir de bonnes maîtresses d'école qui ne laissaient rien passer et insistaient sur les règles d'écriture, les accords et les autres subtilités de la langue française. Qu'elles en soient remerciées. Nous allions à l'école pour apprendre l'essentiel.

Ce qui déclenche cet article est la réception d'un commentaire, que je n'ai pas publié, qui avait été modéré par Blogger, et qui comportait un nombre de fautes tellement important que j'ai du le relire pour être certaine de comprendre. On pourrait dire que je censure. Alors oui, je censure. Grossièretés, insultes, publicité, je censure, mais c'est la première fois que je suis confrontée à ce problème sur la langue française, du moins, à ce point, car d'autres commentaires, au moment où j'en avais, sont passés avec des fautes mineures qui n'affectaient pas la compréhension. D'autre part, j'ai moins de scrupules à le laisser dans le spam car, si j'en ai bien compris le sens, il laissait entendre que je n'avais pas toute ma tête.

Le français est une langue difficile. En réalité, toutes le sont pour qui ne les pratique pas, mais j'entends par difficile qu'elle est subtile et exigeante. "J'ai été au coiffeur" disait une voisine. C'est du language parlé, certes, mais ce qui était plus ennuyeux, c'est qu'elle était institutrice. On dirait aujourd'hui "professeur des écoles" mais ça ne change rien au fait qu'elle devait être un modèle pour des enfants qui allaient plus tard tous "être au coiffeur" car, qu'on le veuille ou non, "été" est le participe passé du verbe être et non du verbe aller. 

On critique parfois ma façon d'écrire. Elle serait "élitiste". Peut-être. J'ai été nourrie de littérature classique. Émile Zola et Victor Hugo ont été mes maîtres. Les grands auteurs français ont une bonne place dans ma bibliothèque. Je ne dédaigne pas les relire. 

Je crois utile de préciser que le langage des premiers "textos" facturés au caractère par des crétins avides de profit n'a pas été pour rien dans la dégradation de l'orthographe des jeunes générations. J'en ai reçu quelques uns, je n'ai jamais pu en décrypter le sens. Je pense à présent si le commentaire dont je parlais au début de cet article fait partie de ces messages étranges qu'il faudrait traduire. N'en ayant pas la clé, je le laisse donc dormir.