Comme beaucoup de personnes, il m'arrive de me tromper lorsque j'écris un mot. Le plus souvent, il s'agit de fautes de frappe ou d'inattention. J'ai eu la chance d'avoir de bonnes maîtresses d'école qui ne laissaient rien passer et insistaient sur les règles d'écriture, les accords et les autres subtilités de la langue française. Qu'elles en soient remerciées. Nous allions à l'école pour apprendre l'essentiel.
Ce qui déclenche cet article est la réception d'un commentaire, que je n'ai pas publié, qui avait été modéré par Blogger, et qui comportait un nombre de fautes tellement important que j'ai du le relire pour être certaine de comprendre. On pourrait dire que je censure. Alors oui, je censure. Grossièretés, insultes, publicité, je censure, mais c'est la première fois que je suis confrontée à ce problème sur la langue française, du moins, à ce point, car d'autres commentaires, au moment où j'en avais, sont passés avec des fautes mineures qui n'affectaient pas la compréhension. D'autre part, j'ai moins de scrupules à le laisser dans le spam car, si j'en ai bien compris le sens, il laissait entendre que je n'avais pas toute ma tête.
Le français est une langue difficile. En réalité, toutes le sont pour qui ne les pratique pas, mais j'entends par difficile qu'elle est subtile et exigeante. "J'ai été au coiffeur" disait une voisine. C'est du language parlé, certes, mais ce qui était plus ennuyeux, c'est qu'elle était institutrice. On dirait aujourd'hui "professeur des écoles" mais ça ne change rien au fait qu'elle devait être un modèle pour des enfants qui allaient plus tard tous "être au coiffeur" car, qu'on le veuille ou non, "été" est le participe passé du verbe être et non du verbe aller.
On critique parfois ma façon d'écrire. Elle serait "élitiste". Peut-être. J'ai été nourrie de littérature classique. Émile Zola et Victor Hugo ont été mes maîtres. Les grands auteurs français ont une bonne place dans ma bibliothèque. Je ne dédaigne pas les relire.
Je crois utile de préciser que le langage des premiers "textos" facturés au caractère par des crétins avides de profit n'a pas été pour rien dans la dégradation de l'orthographe des jeunes générations. J'en ai reçu quelques uns, je n'ai jamais pu en décrypter le sens. Je pense à présent si le commentaire dont je parlais au début de cet article fait partie de ces messages étranges qu'il faudrait traduire. N'en ayant pas la clé, je le laisse donc dormir.
 
 
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