J'étais en vacances. Les premières que je prends depuis bien longtemps. Une petite semaine pour changer d'air. Seulement voilà, c'était sans compter avec ceux qu'on paye bien cher pour nous emmerder. Le mot n'est pas trop fort. je suis revenue exprès pour mettre mes poubelles dans la rue. Je repars demain après leur passage. Si les écolos pensent que mon trajet aller-retour depuis mon lieu de vacances ne génère pas de pollution, tout va bien.
Il va bientôt faire nuit, il faut sortir la boîte à ordures sur le trottoir, disait ma grand-mère. Le service de ramassage des ordures, c'était tous les jours et la poubelle était petite, légère, en métal, avec un couvercle qui glissait le long de deux rails pour qu'on ne puisse pas le perdre. le matin, mon grand-père descendait la chercher, vidée, avant d'aller prendre son bus.
Nous habitions la maison voisine et ma mère m'envoyait jeter dans cette boîte à ordure le petit sac des rebuts de la journée, un petit sac de papier récupéré des achats chez l'épicier ou au marché, et il n'y en avait pas tous les jours. Il y en avait surtout lorsque nous mangions du poisson. La peau et les arètes étaient gardées au frigo jusqu'à leur transfert jusqu'à la boîte à ordures.
Si je devais faire la même chose, je devrais acheter un congélateur, et non simplement un réfrigérateur, pour y stocker les ordures de deux à trois semaines. Lorsque je dis que les écolos sont des crados, je comprends dans ces crados le maire de la commune, une femme, et les non-élus de la communauté de commune, d'autres crados qui pensent que la collecte des ordures ménagères quatre fois par trimestre, c'est suffisant.
Je ne pêche pas. Dommage, j'aurais les asticots gratuits. je pourrais même en vendre. Les mouches adorent les crados de la communauté de commune. Lorsque j'aurai un petit moment, je dessinerai un blason avec mouches, asticots, mais aussi rats, en bonne place, car ce qui ne rentre pas dans les conteneurs doit être composté chez soi et c'est un vrai libre-service d'épluchures de toutes sortes pour les rongeurs, qui se reproduisent bien vite à proximité de cette source d'alimentation inépuisable.
Alors, si les responsables de ce désastre étaient seulement des inconscients idiots qu'on a placé là parce qu'on ne pouvait pas les mettre ailleurs, je pardonnerais, même s'il n'est pas vraiment raisonnable de placer des déficients mentaux à des postes qui impactent la vie en société. Je pense, bien au contraire que, soit ce sont de sournois malfaisants et ils le font exprès, soit ils sont fous de croire à cette connerie de "climat" et de "planète en danger" et s'imaginent œuvrer pour le bien de l'humanité et il faut les enfermer.
 
 
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