jeudi 30 octobre 2008

mardi 28 octobre 2008

politique

Quand les explications techniques ne sont pas convaincantes :

lundi 27 octobre 2008

Indifférence

Il n’y a pas plus mordant, plus humiliant, plus blessant que l'indifférence.
L’indifférent nous réduit à néant.
Il toise et dédaigne, ignore notre existence, et rien n’est plus cuisant, rien ne fait plus mal.



"Le pire pêché envers nos semblables, ce n'est pas de les haïr, mais de les traiter avec indifférence ; c'est là l'essence de l'inhumanité."
Georges Bernard Shaw

L'indifférence, c'est l'aridité, la mort de l'âme.

dimanche 26 octobre 2008

Heure

Aujourd'hui, dimanche 26 octobre 2008, nous revenons à l'heure d'hiver.
Dans les prochaines semaines, comme à chaque fois, les salles d'attentes de médecins vont être bondées de travailleurs fatigués, d'enfants survoltés et de déprimés en tous genre.

"L'heure allemande..." accusent à tort ceux pour qui l'histoire ne commence qu'à la seconde guerre mondiale.

En réalité, c'est un fêtard qui avait pour habitude de se coucher au milieu de la nuit qui a eu cette idée dont le moins qu'on puisse dire est qu'elle n'était pas lumineuse. Le fautif s'appelait Benjamin Franklin et vous pouvez admirer sa confession sur la première page du journal de Paris du 16 avril 1784. Voici le texte original de la lettre.
Elle est stupéfiante. Monsieur Franklin habitué à se lever à midi et voulant faire des économies de bouts de chandelles, y suggère, ni plus, ni moins, de déplacer le jour plutôt que de se coucher plus tôt. Voilà bien le détestable esprit américain dans toute sa splendeur.

Je voudrais ajouter que lors de mon séjour à Belgrade, j'ai remarqué qu'en été, à 4 heures le matin, il fait jour et que les rues sont animées. A 6 heures, les banques sont ouvertes et la plupart des administrations également. Mais je suppose que proposer cela en France serait le prétexte à une révolution. Il est plus facile d'imposer par décret que c'est l'heure qui change ses habitudes plutôt que les citoyens.

Quoi qu'on dise, le bon sens voudrait qu'on vive avec le jour et qu'on dorme la nuit. Malheureusement, ce ne sont pas ceux qui travaillent qui mènent le monde, ce sont ceux qui ont besoin de s'occuper l'esprit. Ils jouent, regardent plusieurs films par jour, gobent indistinctement feuilletons, matchs de foot, pseudo magazines d'information, "télé-réalité" artificielle ou séries criminelles. Ils sortent, gaspillent l'énergie et comble de l'horreur, ils allument la lumière.

jeudi 23 octobre 2008

création

Le premier jour Dieu créa la vache.

Dieu dit : "Tu dois aller au champ avec le fermier toute la journée et souffrir sous le soleil, avoir des veaux et donner du lait pour soutenir le fermier. Je te donne une durée de vie de soixante ans."

La vache répondit : "C'est une sacrée vie et dure que tu veux pour moi pendant soixante ans. C'est d’accord pour 20 ans et je te rends les quarante autres."

Et Dieu fut d'accord.

Le deuxième jour, Dieu créa le chien.

Dieu dit : "Reste assis toute la journée sur le seuil de la porte de la maison et aboie sur quiconque entre ou passe devant. Je te donne une durée de vie de vingt ans."

Le chien dit : "C'est trop long pour aboyer. Donne-moi dix ans et je te rends les 10 autres."

Dieu fut à nouveau d'accord (soupirs).

Le troisième jour Dieu créa le singe.

Dieu dit : "Amuse les gens, fais des tours savants, fais les rire. Je te donne une durée de vie de vingt ans."

Le singe répondit : "Faire des singeries pendant 20 ans ? C'est trop ennuyeux ! Le chien a rendu 10 ans, non ? Alors je fais pareil, d’accord ?"

Encore une fois Dieu fut d'accord.

Le quatrième jour Dieu créa l'Homme.

Dieu dit : "Mange, dors, joue, fais l’amour, amuse-toi, ne fais rien. Je te donne 20 ans."

L'homme s’exclama : "Quoi ? Seulement vingt ans ? Rien à faire. Écoute, je prends mes 20, les 40 que la vache a rendu, les 10 du chien et les 10 du singe. Ca fait 80. D’accord ?"

"Accepté !" répondit Dieu, "Marché conclu".

Et c'est ainsi que pendant les vingt premières années de notre vie nous mangeons, dormons, jouons, faisons l’amour, nous nous amusons et ne faisons rien, durant les quarante années suivantes nous travaillons comme un forçat au soleil pour entretenir notre famille, pendant les dix années suivantes nous faisons des singeries pour distraire nos petits-enfants et les dix dernières années nous sommes assis devant la maison à aboyer sur tout le monde !


mardi 21 octobre 2008

l'araignée

la nuit

Dans ma campagne, il n'y a pas d'éclairage public la nuit. C'est un avantage certain quand on regarde la voie lactée, un inconvénient absolu quand on cherche un chat noir dans son jardin passé la tombée de la nuit.


Il est 23 heures 15 et je parcours mes 2000 m² avec ma lampe frontale à leds et mes bottes de pêche, car à cette heure là, la rosée est déjà tombée et la coupe du gazon dans mon jardin est réglée très haut (40 cm).
En même temps, je "burle" : Louuuuuuuuuu ! minouminouminouminouminouminouminouminouuuuuuuu !
Elle se fait prier la bougresse.
Louuuuuuuuuuu ! minouminouminouminouminouminouminouminouuuuuuuuuuu !

En même temps, je tape sur une boite en fer vide avec une cuiller en bois. C'est le signal de ralliement pour mes chats.
J'en ai trois qui se collent à mes mollets. Je donne quelques caresses et je reconnais Anthéa, Isemine et Vic.
Pas de Lou.
Je ramène déjà ma petite meute. Je ressortirai plus tard.



Il est 0 heures 30. Je cherche la lune, mais elle n'est pas encore levée et il commence à y avoir de la brume.
Louuuuuuuuuuu ! Minouminouminouminouminouminouminouminouuuuuuuuuu !
Heureusement, dès la mi-septembre, je n'ai plus de voisins, ma maison est la seule habitée du coin.

Minouminouminouminouminouminouuuuuuuuuuuuuuuuu !


Ah, je l'entends miauler, elle est arrivée à la porte de la maison avant moi. Je vais pouvoir aller dormir tranquille. Tant mieux car maintenant, on est dans le brouillard.
Bonne nuit tout le monde.
Miaouuuuu...

vendredi 17 octobre 2008

donner



"Les pauvres ont un penchant à donner à de plus pauvres qu'eux... quand on vit au jour le jour, ce n'est pas changer son état que de se démunir... donner quand on possède, voilà qui est difficile."

Anatole France

ça ne manque pas de piquant


Les formes les plus élevées de l'amour sont inévitablement de libres choix et non des actes de conformisme.
Lorsque quoi que ce soit, honneur, argent, confort, ou qu'en-dira-t-on entre en concurrence, l'égoïsme triomphe de l'amour.
Si notre but dans la vie est de nous faire aimer, nous échouerons.
L'amour ne s'achète pas.
La seule façon de s'assurer l'amour c'est d'être digne d'amour.
Et ce but ne peut pas être atteint lorsque l'objectif de notre existence est d'être aimé sans faire un effort.
Les passifs ont une mentalité de drogués et ils pompent l'énergie des autres.
Aimer, c'est agir.

l'amour n'est pas un sentiment c'est une action
.
C'est un phénomène à double sens par lequel le receveur donne et le donneur reçoit. Être attentif à l'autre à son écoute est une façon d'aimer l'autre, il faut pour cela mettre entre parenthèses de façon temporaire ses préjugés, ses références, ses désirs pour comprendre de l'intérieur le monde de l'autre et sa façon d'exister.
Le contraire de l'amour n'est pas la haine, c'est la paresse,
comme le courage n'est pas l'absence de peur, mais l'action malgré la peur.

vendredi 10 octobre 2008

Inconsolable

Vous voulez savoir ?



Ce film dure 122 minutes.
Il est normal que seuls les sous-titres apparaissent pendant les 4 premières minutes.
C'est pour qu'on écoute sans être distrait par les images.

jeudi 9 octobre 2008

prise de conscience 1919

“I am a most unhappy man. I have unwitingly ruined my country. A great industrial nation is now controlled by its system of credit. We are no longer a government by free opinion, no longer a government by conviction and the vote of the majority, but a government by the opinion and duress of a small group of dominant men”

Woodrow Wilson 1919 , twenty-eighth President of the United States.

"Je suis un homme des plus malheureux. J'ai inconsciemment ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est maintenant contrôlée par son système de crédit. Nous ne sommes plus, ni un gouvernement par la libre opinion, ni un gouvernement par la conviction et le vote de la majorité, mais un gouvernement par l'opinion et la coercition d'un petit groupe d'hommes dominants"

Woodrow Wilson 1919, trente-huitième Président des Etats Unis.


WTC : mort d'un temoin

mercredi 1 octobre 2008

Envahissement

Le Lierre envahit tout, la haie, les grilles, le toit...

...et cherche même à annexer l'espace intérieur !
Le moindre trou lui suffit pour s'y introduire.