jeudi 30 octobre 2008

pour Rose


Travaux d'hiver pour passer le temps au coin du feu.

30 commentaires:

  1. Je suis une femme et une artiste.

    Quoi d'étonnant ?
    Si vous saviez le nombre de ces ouvrages qu'il faut encore que je termine...

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  2. Patton, j'ai dit "quoi d'étonnant" et non "quoi détonant"...

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  3. Pas de danger, je ne t'arrive pas à la cheville.

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  4. Particulièrement réussie, cette courtepointe. Ah! Si j'avais le temps (et le talent...)! Merci de nous partager votre oeuvre.

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  5. Décidément vous avez beaucoup de ressources, krn. C'est Rose qui va être contente :-)

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  6. Je vais rendre visite à ma mère cette semaine. A cette occasion, je photographierai la première courtepointe, que j'avais faite pour elle.

    Pour la petite histoire, j'avais acquis toute la matière première vers le mois de mars en vue de la fête des Mamans fin mai. Elle l'a bien eu pour sa fête, mais... l'année d'après.

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  7. Comme le disait Hippocrate: "La vie est courte et l'art est long..."

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  8. L'art prend parfois juste la forme d'un geste. L'art, c'est l'idée.

    C'est la réalisation de cette idée qui prend parfois toute une vie.

    J'admire particulièrement les écrivains qui parviennent à remplir des pavés de 800 pages qui restent passionnants jusqu'au bout.

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  9. Crime et châtiment ? Belle du Seigneur ? Je vous imagine très lectrice, Krn...

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  10. C'est une catastrophe Momo, mes bibliothèques croulent sous les livres, ceux qui n'y rentrent pas sont empilés sous les fenêtres, près de mon lit et parfois sur le canapé et, le comble c'est que je suis abonnée à plusieurs bibliothèques...

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  11. je pensais particulièrement à un roman qui m'a captivée par l'expression des sentiments qu'il met en lumière et parlant de ce pavé de 800 pages.
    Il s'agit du livre de Pierrette Fleutiaux : Mon frère, mon amour.

    Il faut toutes ces pages pour entrer dans son mystère, ses enchevêtrements, ses questions, ses contemplations, ses hantises, ses monstruosités et ses envoûtantes invraisemblances . Cette infinité de mots, d'élans, d'effroi, de cris et de délire est indispensable pour qu'on entre dans l'angoisse et la chair blessée d'Estelle, l'héroïne, et qu'on fasse sien son amour.

    Et c'est par hasard que je l'avais emprunté à la bibliothèque...

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  12. Je crois que le vrai titre du livre est "Nous sommes éternels"

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  13. Il faudrait presque l'être pour se taper tous les livres qui mériteraient d'être lus...

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  14. ça ne suffirait pas, Doréus.

    Combien d'oeuvres sont-elles produites dans le monde chaque jour ?
    La croissance démographique suit une courbe exponentielle et le nombre des artistes croît proportionnellement, or nous n'avons toujours que 24 heures pas jour pour en profiter et c'est immuable.

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  15. Et c'est bien malheureux... ou bien ça nous force à faire des choix... douloureux!

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  16. Les mauvais choix en matière de littérature sont heureusement peu coûteux en temps et sont donc facilement oubliés.

    Il n'en est malheureusement pas de même pour certains choix de vie qui parfois sont définitifs.

    Le choix est toujours problématique car il est souvent influencé par les sentiments.

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  17. Il faudrait se constituer une bibliographie restreinte, et c'est là tout le problème, me semble-t-il.

    Perso, je suis effaré par le prix des livres.

    But, I don't care, because, now, there are the web.

    Je passe bcp de temps à lire sur internet.

    Ouais, bien sûr, j'aime bien lire les livres aussi, mais je ne suis pas passéiste, et sur l'écran je suis paradoxalement moins tourmenté par mon trouble oculaire, et ça ça compte.

    Quoi qu'il en soit je ne suis pas un grand lecteur, mon corps proteste et s'enkilose dans l'immobilité qu'impose la lecture.

    Hum...

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  18. Ah non ! Il n'est pas question de me restreindre sur la lecture.

    Quant au web, je ne crois pas qu'il offre réellement des romans. On trouve une abondante documentation lorsqu'on sait chercher, mais de le vraie littérature, j'en doute.

    Malgré tout, il est vrai que je suis moins gênée sur l'écran moi aussi, sans doute à cause de la luminosité.

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  19. Le prix des livres est aussi un frein. Mais l'abonnement à la bibliothèque est souvent modique et le choix est assez intéressant.

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  20. Pas la lecture, Krn, la bibliographie (ce qui ne restreint aucunement le boulimie de lecture proprement dite, sans parler des relectures).

    J'ai idée qu'il faudrait plusieurs vie pour lire tous les livres d'une petite bibliothèque municipale de quartier.

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  21. Ah! J'ai investi une fortune en livres à travers les années. Et je continue. Je suis toujours tendu entre tout ce que je dois lire pour le travail et la recherche (et qui fait ma joie... être payé pour lire!) et la littérature. Je ne lis presque plus d'oeuvres de fiction. Par contre, je dois me taper beaucoup trop de lectures de travaux d'étudiants dont l'absence de talent littéraire (ou pour l'écriture tout court) me mystifie.

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  22. Et pour revenir au commentaire de KRN plus haut, oui, tout choix implique les sentiments... mais en même temps c'est ce qui fait la beauté de la vie humaine! Exit le déterminisme bête et méchant!

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  23. Etre payé pour lire. C'est l'accroche d'un site de littérature que je fréquente de temps en temps, La guerre des mots.
    J'y ai trouvé d'authentiques écrivains parmi une foule d'écrivaillons.
    Oui, Doréus, les oeuvres de fiction ne valent le coup d'être lues que lorsque l'écriture elle même, en dehors de son sens, nous transporte.
    C'est si rare.

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  24. Momo,
    Restreindre la bibliographie implique un non renouvèlement de la source littéraire ou une lecture assidue des critiques.
    J'ai plus de 1.000 livres chez moi.Une fortune, comme le disait si bien Doréus.

    Ce sont les circonstances qui amènent à la lecture.

    Qu'on m'ait abonnée dès l'école primaire à un club de lecture a certainement été déterminant et d'autres circonstances, comme la solitude du soir, me ramènent inexorablement à l'ouverture d'un livre.
    Je suis trop exigeante pour me contenter des affligeants programmes télévisuels.

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  25. "J'ai toujours dit à mes étudiants d'avoir une bibliographie restreinte, de ne pas lire de critiques, de lire directement les auteurs : peut-être ne comprendront-ils que peu de chose mais ils auront du moins le plaisir d'entendre la vois de quelqu'un. Je dirais que le plus important chez un auteur c'est le son de sa voix, le plus important dans un livre c'est la voix de l'auteur, cette voix qui parvient jusqu'à nous".

    "Le livre", in "Conférences", de Borges.

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  26. Mais alors là, je fais fausse route: non seulement fais-je lire à mes étudiants des comptes-rendus critiques d'ouvrages; je leur en fait écrire! (et ensuite je dois corriger...) Pourquoi n'ai-je pas connu ce texte avant?

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  27. Les échanges sont fait pour ça. Nous nous enrichissons les uns les autres.

    Je ne le connaissais pas non plus mais je suis assez d'accord.

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  28. Moi aussi j'ai fait fausse route, durant des années je n'ai lu que de la critique cinématographique (Les cahiers du cinéma).

    Le fait est qu'il existe de la bonne critique, bien écrite, et qui possède les qualités susmentionnés, avec la voix de l'auteur (Borges ne connaissait sans doute pas Les cahiers du cinéma :-)

    Tout part du temps dont on dispose, dans le dernier film de Woody Allen, Xavier Bardem drague deux beautés sublimes en leur proposant sans détour de faire l'amour.

    Elles se montrent un peu interloqués et indignées, mais Bardem les baratine sur la dureté et la brièveté de la vie, l'urgence de vivre.

    La lecture d'un livre étant un peu comme une histoire d'amour, autant lire tout de suite les auteurs qui comptent pour nous, qui nous procurent un maximum de plaisir.

    Un peu plus loin, Borges, insiste sur le fait qu'il y a suffisamment de beaux livres pour ne pas perdre de temps à lire de la critique.

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