samedi 31 octobre 2020

Con-finement jour 2

Après une petite grasse matinée au lit - c'est le week-end et pour une fois, je ne vais pas au marché - Je prends une tasse de thé en observant dehors les feuilles qui tombent. C'est aussi l'automne. Il est onze heures. J'allais écrire, l'heure du bouillon... 

Le marabout Delfraissy nous a fait comprendre que le virus était plus actif en soirée et les jours fériés. J'espère seulement qu'il ne va pas décréter qu'il est plus virulent dans les salles de bains avant que j'ai pris ma douche. L'apprenti président lui a emboîté le pas et a envoyé tout le monde au cachot. Un des avantages de la situation est que le masque n'est pas obligatoire pour câliner son chat, je ne cite pas de désavantages, il n'y a pas assez de place.

La box a sauté ce qui fait que je suis restée sans connexion une bonne moitié de l'après-midi. J'avoue que compte-tenu du contexte "démocratique", l'idée m'a effleurée un instant que la coupure pouvait être générale et volontaire. La confiance ne règne pas vraiment.

 Comme le temps était clair, je me suis donc installée près d'une fenêtre avec mon livre de ce matin, "Portrait de Marianne avec un poignard dans le dos" déjà lu précédemment mais que j'ai retrouvé avec plaisir. Cet essai dont l'auteur est Christian Combaz est si réaliste et si élégamment écrit que je m'y suis plongée à nouveau avec délice. 

Vous comprendrez que je n'ai pas eu vraiment assez de temps pour parcourir le net et y glaner des infos, si bien que ce billet est susceptible de ne pas être le seul de la soirée. J'ai malgré tout passé un excellent moment avec cette lecture, je ne regrette donc rien. 

A plus tard donc.

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